Le mot de la présidente
Patricia Guillerm-Le Prigent
Étiopathe, présidente de l’Institut Français d’Étiopathie
Patricia Guillerm-Le Prigent
Présidente de l’Institut Français d’EtiopaThie
Étiopathe et présidente de l’Institut Français d’Étiopathie, je porte la conviction profonde que la santé est un droit fondamental. C’est cette conviction qui anime depuis toujours notre engagement : offrir à chaque patient une prise en charge rigoureuse grâce à nos Principes Fondamentaux, une méthode fondée sur un raisonnement scientifique et une analyse mécaniste fine du corps humain.
L’étiopathie s’inscrit dans le champ des Pratiques de Soins Non Conventionnelles (PSNC) de plus en plus plébiscitées en France. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 71 % des Français ont eu recours au moins une fois à une PSNC. Ce chiffre témoigne d’un besoin croissant de solutions alternatives à la médecine allopathique, notamment face aux difficultés d’accès aux soins et à la progression des déserts médicaux. Ce phénomène conduit parfois à une errance thérapeutique ou au recours à des pratiques peu fiables. Dans ce contexte, le rôle de sentinelle de l’Institut Français d’Étiopathie est plus que jamais essentiel. Nous nous engageons à protéger les patients en garantissant une étiopathie de qualité, exercée par des professionnels rigoureusement formés, dans le respect de nos Principes Fondamentaux. Aussi, nous nous engageons à assurer une lisibilité claire pour nos patients : en choisissant un étiopathe membre de l’IFE, vous choisissez une pratique conforme à nos exigences méthodologiques, validée par une commission de contrôle. Chaque année la liste des professionnels est déclarée au ministère de la Santé depuis 1986.
Depuis le 20 avril 2015, l’administration française reconnaît l’exercice de l’étiopathie comme profession libérale de santé pour les praticiens membres de l’IFE. Cette reconnaissance nous conforte dans notre mission : proposer une méthode de soin complémentaire à la médecine allopathique, qui respecte le corps et l’environnement. L’étiopathie n’a recours à aucun produit ni substance extérieure: elle s’inscrit dans une démarche d’utilité sociale et d’écoresponsabilité.
Notre formation repose sur l’exigence. Nous ne formons pas un nombre, mais des professionnels qualifiés La récente refonte de notre maquette pédagogique, et le renouvellement des certifications, traduisent notre volonté constante d’amélioration. Cette exigence se retrouve aussi dans l’exercice quotidien : nos cabinets sont de plus en plus sollicités, preuve de la confiance que nous accordent les patients. À cela, nous répondons avec rigueur, esprit d’analyse, confraternité et humanité.
Soucieuse de la sécurité de ses patients, notre profession a également mis en place un observatoire des effets secondaires. Cette veille sanitaire, dont les résultats font déjà l’objet de publications, incarne l’engagement des étiopathes en faveur d’une pratique transparente, responsable et contrôlée.
Enfin, je veux saluer ici la qualité des avancées accomplies ces dernières années, tant sur le plan scientifique que pédagogique. Grâce au travail collectif des étiopathes et à la mobilisation de nos instances, nous renforçons chaque jour la place et la légitimité de notre métier au sein des PSNC.
Merci à toutes celles et ceux qui, au sein de notre institut et dans nos écoles, contribuent à faire vivre ces valeurs et à porter l’étiopathie avec exigence et fierté . Merci aux patients de la confiance accordée.