L’Institut Français d’Étiopathie est une association régie par la loi de 1901, fondée en 1972.
Elle a pour mission de contrôler, fédérer et promouvoir la pratique de l’étiopathie sur le territoire français.
Elle compte aujourd’hui plus de 600 praticiens installés en France et à l’étranger.
L’étiopathie, est une pratique exclusivement manuelle et mécaniste fondée sur un raisonnement causal et une analyse systémique du corps humain. Elle repose sur la recherche de la cause mécaniste des phénomènes pathologiques présentés, en établissant un lien de cause à effet.
Elle peut intervenir sur l’ensemble des systèmes (articulaire, musculaire, digestif, circulatoire, …)
L’étiopathie se démarque des autres pratiques manuelles mécaniste par son raisonnement systémique du corps humain et sa rigueur scientifique, qui en font une méthode complète et efficace pour traiter différents troubles fonctionnels.
L’étiopathie est classée par le Ministère de la Santé dans la rubrique « Pratiques de Soins Non Conventionnelles » et par les mutuelles dans la rubrique « Médecines Complémentaires et Alternatives »
L’étiopathie couvre un large champ d’intervention. Elle est souvent sollicitée pour les troubles du système musculo-squelettique (douleurs lombaires, cervicales, articulaires), mais aussi pour certains troubles du système digestif (reflux gastriques, ballonnements, …), du système ORL (sinusites chroniques, otites, …), des systèmes urinaires et gynécologiques (règles douloureuses, cystites, …)…
N’hésitez pas à en parler avec votre étiopathe.
La durée d’une séance d’étiopathie varie généralement entre 20 et 40 minutes. Elle peut être adaptée en fonction de la nature du motif de consultation, de l’ancienneté des troubles, ainsi que des éléments cliniques recueillis au cours de l’échange avec le patient. La première séance, plus approfondie, peut nécessiter un temps légèrement supérieur afin de permettre une évaluation complète.
Si votre pathologie sort du domaine de compétence de l’étiopathe, ce dernier vous redirigera vers un médecin.
L’étiopathie n’est pas officiellement réglementée par l’État français, mais elle est classée comme une « Pratique de Soins Non Conventionnelle » par le Ministère de la Santé et reconnue par certaines mutuelles sous la catégorie des « Médecines Complémentaires et Alternatives ».
Oui, plusieurs mutuelles de santé proposent un remboursement partiel ou total des séances d’étiopathie, mais cela dépend du contrat souscrit.
Consultez votre contrat de complémentaire santé pour vérifier les prestations couvertes ou contactez directement votre mutuelle pour connaître les conditions et les éventuelles limites de remboursement (plafond annuel, nombre de séances remboursées…).
Elle est classée par les mutuelles sous la catégorie des « Médecines Complémentaires et Alternatives » ou dans les forfaits « Bien-Être ».
L’étiopathie est une discipline exclusivement manuelle, non invasive et centrée sur le traitement des troubles fonctionnels, elle ne se substitue en aucun cas à la médecine d’urgence ni aux traitements médicaux indispensables.
Ses indications excluent formellement :
- Les pathologies graves de type : cancers, tumeurs, maladies dégénératives, atteintes neurodégénératives ;
- Les situations relevant de la chirurgie impérative (fractures, déchirures, hernies étranglées, etc.) ;
- Les infections aiguës sévères ou systémiques (septicémies, pneumonies, méningites, etc.).
L’étiopathe est formé à identifier ces situations hors de son champ d’intervention. Lorsqu’une atteinte s’avère être hors des limites de la prise en charge étiopathique, le praticien oriente dans une logique de sécurité et de complémentarité des soins vers le corps médical.
Un patient se tourne vers l’étiopathie lorsqu’il est confronté à un trouble fonctionnel persistant ou à une gêne récurrente pour laquelle les approches traditionnelles n’ont pas apporté de réponse satisfaisante.
Dans ce contexte, l’étiopathie s’impose comme une alternative pertinente. L’un de ses principaux atouts réside dans la capacité du praticien à identifier rapidement les affections relevant de son champ de compétences. Si ce n’est pas le cas, le patient est orienté vers une prise en charge plus adaptée à sa situation.
La précision du diagnostic, la rapidité d’intervention et l’efficacité des résultats sont souvent mis en avant par les patients eux-mêmes, notamment à travers le bouche-à-oreille ; amis, voisins ou collègues partagent leur expérience et deviennent les meilleurs relais d’information.
D’autres aspects séduisent également : la réactivité du praticien, des interventions ciblées, une diminution notable des traitements engagés, et donc une économie de temps et d’argent.
Oui, l’étiopathie peut être complémentaire à la médecine classique et à d’autres approches thérapeutiques.
Elle ne remplace pas un suivi médical lorsque celui-ci est nécessaire.
L’étiopathie s’est dotée de structures professionnelles lui permettant d’assurer le contrôle du respect des règles rigoureuses de la profession. Les 600 praticiens installés dans toute la France sont tous inscrits au Registre Professionnel des Étiopathes (RPE). Cela permet au patient de choisir le praticien le plus proche de son domicile. Depuis 1986, cet annuaire est envoyé chaque année au Ministère de la Santé.
Une prescription médicale n’est pas nécessaire pour se rendre chez un étiopathe. Le patient peut donc s’y rendre de sa propre initiative.
Les honoraires perçus se situent entre 40 € et 70 €, selon la région et la ville. La notoriété du praticien et son expérience sont également des facteurs à prendre en compte dans la détermination des prix pratiqués. Les traitements ne sont pas remboursés par l’assurance maladie, en revanche de nombreuses mutuelles prennent aujourd’hui en charge ces consultations. Il est également possible de consulter dans des établissements de formation, ce qui facilite l’accès des soins aux personnes disposant de moyens financiers limités. Afin de garantir la sécurité des patients, les étudiants y sont encadrés par des étiopathes professionnels expérimentés.
Oui, des contre-indications existent. Ou plus exactement, des cas où l’étiopathie n’est pas indiquée. L’étiopathe, par sa méthode clinique d’approche, sait discerner rapidement ce qui relève de sa compétence. La recherche systématique de la cause des pathologies va permettre la juste orientation de son patient dans le parcours médical. Le champ d’application et de pratique d’un étiopathe est parfaitement déterminé, ce qui va permettre de guider le choix thérapeutique et de répondre à la demande du patient, soit en le traitant immédiatement par intervention étiopathique, soit en lui indiquant la thérapie idoine et le choix médical correspondant.
L’étiopathie traite les pathologies réversibles manuellement. Elle ne fait pas de prescriptions médicales. Les traitements étiopathiques ne remplacent ni les médicaments lorsqu’ils sont nécessaires, ni la chirurgie lorsqu’elle est indispensable. En cas de pathologie irréversible (maladies dégénératives, affections génétiques, cancers), de pathologies graves ou d’urgences (maladies infectieuses graves, urgences vitales médicales ou chirurgicales), le praticien va adresser son patient au service adéquat pour un bilan complet. L’étiopathie ne se substitue pas à la médecine traditionnelle, mais se présente comme une solution souvent rapide et définitivement efficace. À ce titre, elle reste évidemment complémentaire de la médecine traditionnelle.
L’admission se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien après l’obtention du baccalauréat : le futur étiopathe suit une formation spécifique de 5 années suivie d’une année de professionnalisation dans l’une des quatre Facultés Libres d’Étiopathie inscrites au rectorat respectif.
Ce cursus rigoureux allie théorie et pratique, garantissant une maîtrise des connaissances scientifiques, des gestes techniques et du raisonnement causal et mécaniste propre à l’étiopathie.
C’est une formation exigeante qui permet aux futurs étiopathes d’acquérir une approche systémique et méthodique, garantissant des interventions ciblées et efficaces.